Phir bhi dil hai Hindustani : Deux reporters de télé s'affrontent sur le terrain du scoop, tel Fantasio et Seccotine, jusqu'à tomber sur un complot impliquant un pauvre bougre accusé de terrorisme.
Une satire de la télé qui se transforme en critique de la classe politique, avec un final patriotique où le peuple envoie pourtant chier les membres du gouvernement. Avec en héroïne Juhi Chawla, l'une de mes actrices préférées
Gros bémol, une grosse scène de déguisement que même Michel Leeb n'oserait pas faire. Ouch.
Duplicate : un cuistot fraichement embauché dans un hôtel a le malheur d'être le sosie d'un criminel. Echanges d'identités, accusation, et séquence musicale à Gtsaad s'ensuivront. SRK a eu une période dans les 90's où il surjouait à mort, et l'histoire n'aide pas. C'est
cheap, et les SFX de dédoublement sont faciles à deviner, mais plutôt réussis. Spécial dédicace à la maman du héros !
Laisse parler ton cœur : la fille d'un jeune veuf tente de mettre en couple son père et sa meilleure amie de fac, qu'il a perdu de vue.
Un film avec Kajol, qui est la partenaire historique de SRK, et qui reviendra faire coucou dans sa filmographie à maintes reprises (parfois même pour un seul plan).
La première heure est un
flash-back complet pour bien présenter les relations passées entre les protagonistes, et c'est tellement simple et efficace pour raconter proprement son histoire...! Je suis un peu moins fan de la seconde partie, sauf pour le rival amoureux le plus sympathique du monde !
Main Hoon Na : la fille d'un général est menacé de mort par un terroriste refusant la libération de prisonniers pakistanais, et seul un super-agent-de-la-mort-qui-tue (devinez qui est-ce) peut la protéger en s'inscrivant dans la même université. Et si il retrouve son demi-frère disparu en même temps, tant mieux !
Le premier film de Farah Khan, une chorégraphe qu'on retrouve un peu partout dans les génériques bollywoodiens, et qui s'éclatera à parodier le cinéma indien et hollywoodien. C'est un peu long, mais il y a deux ou trois gags sur
Matrix (c'était la mode à l'époque), et l'arc du demi-frère est cool.
Dil se : un journaliste radio croise la route d'une belle inconnue lors d'un voyage dans le nord de l'Inde. Comme elle refuse de le fréquenter, elle a sans doute un terrible secret qui sera révéler avant l'entracte...
Le personnage de SRK est un gros relou super pressant, et rien que ça justifierait qu'on ne veuille pas sortir avec lui, donc tout le scénario s'écroule.
Mais la cinématographie, oh la la ! Et les décors naturels !
ET LA SEQUENCE SUR LE TRAIN REALISEE SANS TRUCAGES !!!Don, la chasse à l'homme : un super-criminel qu'on ne peut arrêter est arrêté (lol). Un sosie le remplace, et infiltre le réseau des criminels de la mafia.
C'est filmé comme les
Jason Bourne/Mission Impossible de l'époque (du moins, ça essaye), il y a des twists et des trahisons, le personnage de Don pète ridiculement la classe, et je ne peux que recommander pour le second degré !
Om Shanti Om : dans un studio de cinéma des années 70, un apprenti acteur assiste à un meurtre. Réincarné 30 ans plus tard en super-star pourrie-gâtée, il tente de punir le tueur.
Farah Khan montre que les indiens connaissent les clichés de leur cinéma, et savent s'en amuser. Même si j'ai pas capté les références rétro, ni reconnu le quart de la moitié
des caméos, j'ai bien aimé ! Et il y a Mukesh, la pire raclure sur pellicule du monde !
Chaahat : un duo de troubadours père et fils doivent monter à la ville pour raison de santé. Le fils se fait repérer par un riche propriétaire d'hôtel et sa sœur possessive, et là, c'est le drame.
Attention la nuque, le 180° entre l'ambiance rigolote du début et le final peut faire mal ! Inclus une super scène de baston avec SRK et le papa contre des vilains !
Raees : la vie criminelle et communautaire d'un truand trafiquant d'alcool dans l'Inde des années 80, avec de la sueur, de la poussière, et du
chai bien épais.
Un vrai film de bonhomme ! C'est un peu
Scarface, si Scarface était gentil ! SRK porte super bien la barbe, et le jeu de chat et souris avec le flic est chouette. Le truc avec les lunettes est ridicule, mais on s'en fiche !
Recommandé pour les néophytes en Bollywood qui veulent de l'action et du suspense.
Happy New year : une bande de bras cassées veulent commettre un casse dans un hôtel de Dubaï, mais pour entrer, ils doivent se qualifier à un concours de danse internationale...
Autre film de Farah Khan ; c'est
Ocean's Eleven mélangé à de la pure comédie, avec de l'
eye candy pour les dames (et certains messieurs), et de l'humour potache qui tombe juste ! Ca ne vole pas haut, mais ça fonctionne !
Paheli : Une jeune mariée est tout de suite délaissé par son mari, qui part s'occuper de
business à 15 jours de marche de chez eux. Heureusement, un esprit métamorphe tombe amoureux d'elle, et la comble d'amoûûûr !
Le premier SRK sur lequel je sois tombé, et il a déjà un rôle double (et une jolie moustache). C'est un film "d'époque", mais ne me demandez pas laquelle. Les costumes sont somptueux, les décors superbes, l'histoire toute belle (et avec un tournant que je n'attendais pas), mais c'est pas toujours passionnant, hélas.
Billu : Une super-star bollywoodienne (avec un nom pas du tout évocateur) veut tourner son prochain long-métrage dans un petit village. Un pauvre coiffeur local révèle par mégarde connaître l'acteur, mais refuse pourtant de le rencontrer, malgré les supplications et marchandages de son entourage...
J'ai hésité pendant des mois à le regarder, et c'est l'un des meilleurs : j'ai chialé à la fin ! Il y a le monsieur de
Jurassic World et de
l'Odyssée de Pi en vedette, SRK se rit de lui-même (même les posters dans le décor, c'est les vrais), et il y a un sabre-laser acheté chez
Toys'R'Us qui fait une apparition !
Oh darling yeh hai india! : deux marginaux passent la soirée à rire et danser dans les rues. Pendant ce temps, un méchant de
comics veut remplacer le président indien par un double, qui pourra vendre l'Inde aux enchères. Les deux
subplots vont se rejoindre à un moment, et ça va finir en gros massacre sanguinolant.
Gros
WTF pour les durs, les vrais. Même les indiens n'ont pas aimé. Je vous le mets pour jouer avec vos têtes
La Famille indienne : l'aîné d'une famille de gros richards tombe sous le charme d'une femme de moindre condition, et ça pose soucis au patriarche, qui le rejette, car... système de castes ??? (les sous-titres ne sont pas explicites sur ce sujet). Le petit dernier de la famille pourra-t-il réconcilier tout le monde en moins de 3h30 ?
On termine par le meilleur (mais pas mon préféré) :
excellente musique, excellentes chorégraphies, excellent
drama, très belle fin, super casting. Kajol est présente, et est super rigolote (#LePot), et on danse tranquille devant les pyramides de Gizeh (
I am not kinding).
La seconde partie en Angleterre avec les petits jeunes me plaît moins, et fait perdre des points, malheureusement. Aussi, il y a des blagues sur les gros
L'une des chanson phare était dans le spectacle Bharati, il y a quelques années, au cas où vous seriez en mode "mais d'où je la connais, cette chanson ??"