Ce matin, j'ai fini mon premier
Final Fantasy : le sixième (mais nommé le troisième - longue histoire), sur la
SNES Mini Mon expérience en terme de
FF se limitait à avoir joué les
backseat gamers avec un pote qui se faisait
FFX (et
FFX-2, je crois ?), soit deux générations de consoles plus loin. Autant dire qu'à part quelques noms d'invocations et les Plumes de Phénix, ce n'était pas la même expérience
Je l'ai fait pour parfaire ma culture générale, et aussi dépoussiérer ma SNES Mini, que j'avais très peu utilisé. Après plus de 75h de jeu, je suis conquis
Les défaut sont surtout pratiques : la navigation dans les menus, la recherche d'item dans la liste, et l'absence de description des attaques durant les combats. Je me dis que c'est affaire d'espace à l'écran, pour éviter un affichage trop chargé, mais ce n'est pas pour rien que je n'utilisais qu'un tiers de mes sortilèges, étant incapable de me rappeler tel ou tel effet (je n'ai pas non plus été aidé par la langue disponible sur la console - anglais uniquement).
Le manque d'informations m'a aussi fait passer sous le nez certaines spécificités de personnages pendant les 60 premières heures, et comment les obtenir (les Danses, les Rages, et les Lores)
De même, plusieurs fois, j'ai dû faire des choix sans savoir qu'ils seraient définitifs ou importants dans l'histoire, là où les jeux actuels seraient plus explicites.
L'histoire était sympa, et chaque protagoniste s'est révélé intéressant, même si ça a pris du temps (j'en avais rien a faire de Locke jusqu'à ce qu'on découvre sa
backstory tragique
).
Sauf pour Terra, pourtant perso principal : elle est successivement contrôlée mentalement, amnésique, transformée, disparue, puis plus tard re-disparue pendant de longues heures (je ne savais pas comment la faire revenir dans ma
team, c'est la dernière que j'ai récupéré
). Difficile de la trouver attachante, finalement.
Niveau
gameplay, ça correspondait à ce que j'attendais d'un
JRPG 16-bits, avec plein de potions à acheter pour survivre, et des persos avec des spécificités... Jusqu'à 'arrivée du système des Espers. A partir de là, rien à péter : tout le monde est devenu magicien, sans aucune particularité pour les différencier
Il faut dire qu'avec 12 héros (ou presque) à manager, j'en ai eu vite marre de retenir qui avait "Life", qui avait "Cure", qui avait "Bolt 2"...
Le jeu a semble-t-il la réputation de ne pas être "grindy", et c'est vrai que j'ai rarement perdu contre un boss. Mais la Tour du Culte, je m'y suis remis à 4 fois pour y arriver, alors aucun scrupule à remplir tout le monde de sortilèges !
Du coup, le boss final, ça a été du petit lait : j'ai même pas eu le temps d'essayer mon dernier Esper...!
Après ça, je comprends l'engouement pour la série des
FF, et pour les JRPG, même si les attaques surprises tous les 3 pas, ça fait longtemps que c'est devenu insupportable (je préférerai un système à-la-
Chrono Trigger)
PS : et la scène de l'opéra est très jolie à écouter... sauf les tentative de faire des voix en 16-bits
Je préfère
les reprises live !